Mon Nike, lumière fauve dans un monde de brume

À toi, mon Nike, force tranquille au regard de braise
Tu es parti comme le vent,
doux, silencieux, mais laissant derrière toi
une trace brûlante de tendresse,
que le temps ne pourra jamais effacer.
Huit années à tes côtés,
à partager l’essentiel,
ces petits riens du quotidien
que seuls les vrais liens rendent éternels.
Tu étais la puissance dans le calme,
la douceur dans la carrure,
un roi sans couronne
mais avec toute la noblesse d’un cœur pur.
Ton regard disait tout —
sans bruit, sans mots.
Tu lisais en moi comme dans un livre ouvert,
et tu m’aimais, simplement, inlassablement.
Aujourd’hui le silence a un goût amer,
mais au fond de moi, tu es toujours là.
Dans chaque souffle de vent, dans chaque rayon doré,
je sens ton pas, ton odeur, ta présence, ta foi.
Va, mon Nike,
rejoins le ciel, libre et fier.
Je garderai ton souvenir
comme on garde un feu sacré,
intact, vivant, éternel.
Nike


